La Bariotte – Des fruits et légumes cultivés sous le soleil

Actualité - 24/10/2025

La Bariotte – Des fruits et légumes cultivés sous le soleil

De l’accompagnement social au maraîchage biologique, Gabrielle a trouvé dans la Ferme La Bariotte un nouvel équilibre. En 2024, elle a pu lancer son activité après une reconversion réussie. On vous raconte !

De l’accompagnement social au maraîchage bio

Avant de devenir maraîchère, Gabrielle a exercé pendant treize ans dans le secteur social. « Je me suis régalée dans le social, mais j’avais envie d’un retour à la nature. Quand on a des enfants, il y a souvent une volonté d’un retour aux racines. »

En 2022, elle entame une formation et crée son entreprise individuelle deux ans plus tard. La Ferme La Bariotte voit officiellement le jour en 2024.

Quand elle regarde le chemin parcouru, elle savoure : « Hier, je faisais un panier et je voyais que mes produits étaient beaux. J’ai plus le temps que cet été pour prendre du recul sur mes produits. En voyant ça, je me suis dit : “Bravo Gaby.” »

Une histoire familiale et un retour à la nature

La Ferme La Bariotte est située entre Vauvert et Beauvoisin, dans le Gard, dans un lieu chargé d’histoire et de souvenirs pour Gabrielle, qui y cultive aujourd’hui des fruits et légumes de qualité. Ces parcelles familiales, certifiées en agriculture biologique depuis quarante ans, sont bordées par de magnifiques chênes.

Le nom de la ferme est un clin d’œil à la langue du pays : bariota signifie “brouette” en occitan, un outil indispensable au maraîchage sur petite surface.

L’histoire de ces terres est aussi singulière que poétique : autrefois baptisées “Malacasca” – mal coiffée – à cause du vent persistant, elles furent renommées “Madagascar” après le passage de la reine malgache Ranavalona.

Des débuts prometteurs malgré les défis

Pour sa première année, Gabrielle avait de nombreux objectifs : cultiver une gamme diversifiée de légumes, créer son site de vente en ligne, développer sa clientèle et mettre en place l’irrigation. « Je suis super contente des débuts ! »

Les résultats sont déjà là : de beaux légumes, des clients fidèles et des retours enthousiastes.

« Les gens prennent la peine de rédiger des avis Google, cette reconnaissance, c’est très agréable. »

Gabrielle aime la proximité que lui offrent les ventes à la ferme et celles à la sortie d’une école où elle dispose un étal régulièrement. « Voir les clients et créer du lien avec eux sur les réseaux, c’est génial ! »

Mais tout n’est pas simple : les sangliers qui abîment les cultures en cherchant de l’eau, la gestion d’une ferme seule. Chaque heure compte et ses outils doivent l’aider à gagner du temps.

Socleo, un allié dès la création de la ferme

Dans sa construction de projet, Gabrielle sait exactement ce qu’elle veut : un site professionnel, esthétique et une boutique en ligne facile à utiliser. « Je voulais un site sérieux et facile à utiliser pour mes clients : ils doivent pouvoir commander en quelques minutes. »

Avant même son installation, elle se renseigne et choisit Socleo : « Je m’étais renseignée et j’ai volontairement choisi de faire un stage chez une maraîchère qui utilisait Socleo. Elle m’a montré les fonctionnalités avancées du logiciel. Quand je me suis installée, je savais que je voulais utiliser Socleo. »

Accompagnée par Chloé, l’un·e des chargé·e·s d’accompagnement de Socleo, Gabrielle paramètre son site selon ses besoins. « Chloé m’a bien aidée. C’est plaisant de construire son projet avec des gens sympas. »

Grâce au paiement en ligne proposé via sa boutique en ligne Socleo, fini les paiements oubliés et les clients sans monnaie. Quant aux bons de livraison, ils renforcent le professionnalisme de sa jeune ferme : « Mes clients me disent : “ça fait sérieux.” »

Des projets à venir

Après cette première année réussie, Gabrielle prépare déjà la suite : l’installation d’une serre de 100 m² pour diversifier ses cultures d’hiver, peut-être un salarié saisonnier pour l’aider et de nouvelles ventes aux professionnels.

Bon courage à Gabrielle pour la suite et un grand merci à elle d’avoir témoigné avec une bonne humeur contagieuse !